espoirdevivre

Un nouveau départ

Mardi 15 janvier 2013 à 11:45

Je vais parler d'une chose pas évidente mais qui est un de nos principaux centres d'attention quand on est anorexique c'est la nourriture.
OUi, en effet, quand l'on devient anorexique une grande partie de notre vie est basée sur la nourriture . En effet, nous nous faisons une obsession de celle ci et nous ne pensons qu'à ça comme si notre cerveau était vite de toutes autres connaissances et n'avait que la nourriture à penser .
Nous y pensons car nous voulons toujours avoir le contrôle sur notre nourriture en ayant peur de prendre plus que la fois d'avant alors que dans notre c=tête c'est d'en prendre un peu moins jour après, juste un peu moins .. et puis après c'est l'engrenage et c'est de plus de choses que l'on ne prend pas.
Moi je me disais cela mais je ne sais pas si c'est vrai pour toutes les anorexiques!
En effet, je ne fais pas d'un cas une généralité, je dis juste mon expérience et ce que je ressens et ce que j'ai pu ressentir dans ma vie de malade..

Du lever  au coucher, je ne pensais qu'à ça et quand c'était le moment de passé à table c'est là que mes calculs venaient en tête et que je commençais à tout couper en morceaux, à me dire déjà ce que je mangerais ou pas , sans m'occuper de mon corps et de ma faim.
Quand j'étais à table, comme je n'avais presque rien dans mon assiette par rapport aux autres membres de ma famille, ben j'attendais en regardant mon portable et en envoyant des sms pour commencer à manger, car je n'aimais pas finir la première mais toujours la dernière , cela embêtais d'ailleurs ma famille que me voyais avec mon portable sans manger, et ils m'en fait la remaarque plus d'une fois et je tenais tête .
J'étais tellement têtu et dans mon schéma de la maladie que je ne voyais pas tout ce que je pouvais causer comme tristesse autour de moi en fait...
Et cette nourriture qui me pourissait la vie car une fois que j'avais finis de manger presque rien, un sentiment de culpabilité m'envahissait soudain et je me mettais à vouloir éliminer sinon je me sentais mal, donc j'allais marcher ou faire de la gym dans ma chambre, avec la même intensité chaque jour en essayant des jours de remettre des exercices en plus!!
Je devenais folle, et plus je manquais de nourriture et je ressentais la faim, plus j'étais heureuse et j'avais l'impression de controler ma vie ! BIzarre non ?
je perdais le controle et je pensais l'avoir !
Dur réalité!
Pourtant la nourriture c'est la vie et je m'enlevais de la vie en ne voulant pas manger! C'est vraiment nulle! Enfin, je ne dénigre pas l'état dans lequel j'étais mais je veux dire que c'est une saloperie de maladie qui nous prend toute notre energie, notre vie et notre joie!

Alors, je vais vous dire, à toutes et à tous que il faut se battre et ne pas s elaisser avoir, la nourriture c'est la vie, la mort c'est froid , la vie c est chaud!!
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Samedi 12 janvier 2013 à 21:54

Ah oui, ça quand je suis tombée dans l'anorexie mentale , je peux dire que , au début, je n'y croyais pas moi même, ce n'était pas possible, je ne pouvais pas être tomber là dedans, dans cette maladie que ma soeur avait eu et souffert de cela pendant plus de dix ans , je ne sais pas pourquoi je ne réalisais pas , je ne voulais simplement pas y croire , peut être car je ne me sentais pas malade, enfin si... je me sentais de plus en plus faible, et chaque marche que je devais monter était un dur effort pour moi, comme si mes membres se paralyser petit à petit , enfin c'est ce que je ressentais ... mais je ne le disais pas, voulant toujours paraître forte et maitre de mon corps et de mon cerveau alors que je ne contrôlais plus rien du tout ..
Quand j'étais à l'hopital ou chez moi, on avait beau me dire que j'étais malade qui fallait que je remange et que je reprenne du poids eh bien à l'hopital je continuais en douce de faire du sport pour éliminer et ne pas prendre de poids, mais ils savaient que je faisais du sport , du coup, ils augmentaient mes apports caloriques de la journée, donc au final ce que je faisais ne servait à rien, juste à continuer de me faire souffrir encore et encore .
C'est vrai que j'étais assez buté et je nier beaucoup au début, et après je revendiquais le fait d'être malade et je voulais que tout le monde voit comment j'étais faible et malade!
Je sais c'est un drole de jeu avec les autres mais je voulais tester les autres  .
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Samedi 12 janvier 2013 à 11:34

 Coucou tout le monde, je vous adresse ce petit message pour vous dire que vous pouvez m'écrire , me poser des questions et j'essayerais de vous aider au maximum!!!!

Vendredi 11 janvier 2013 à 22:22

Me revoila, je ne suis jamais bien loin et toujours là pour vous soutenir en espérant pouvoir vous être utile!
Je vais vous parlez de la dure vie que j'ai pu avoir quand j'étais à l'hopital !
J'ai vécut de multiples hospitalisations, plus dures les unes des autres, avec des retours chez moi, des rechutes et retour à la case hopital .
J'ai même été dans une clinique qui été censé me faire reprendre mes études mais je ne fus pas assez forte pour sa et je suis passé par l'hopital psychiatrique et ce fut vraiment horrible..
Je ne me sentais plus rien dans cet endroit froid, avec des malades, plus dérangés les uns que les autres et avec , comme moi, une réelle souffrance en eux , mais j'avais l'impression que le personnel soignant été juste là pour calmer les crises et nous bourrer de médicaments, et ce fut la que j'ai commencée à prendre des médicaments et que je dois en prendre encore quelques uns actuellement ...cette maladie m'aura bouleversé et chambouler ma vie et mon mental .., avant je prenais trés rarement de cachets maintenant je dois en prendre encore tout les jours contre mes angoisses et tout ça, et c'est embêtant d'avoir une sorte de dépendance à des cachets!
Une fois j'en ai eu marre et j'ai voulus tout arrêter , j'ai voulu ne plus prendre de cachets et j'ai du aller aux urgences car je faisais une crise de manque.
Oui ces cachets sont vraiment une dépendance et j'espère vraiment que bientot je n'en aurais plus !

Donc voila, mon expérience à l'hopital fut dure, le plus dur je pense c'est d'être séparée de ma famille et de devoir obéir aux infirmières et au médecins qui s'occupaient de moi, de me laisser faire et de lâcher prise, j'ai mis beaucoup de temps à cela car j'étais terriblement angoissée à l'idée de prendre du poids et de devoir arrêter mon hyperactivité, mais au fil du temps, au fil des hospitalisations ,j'étais connue de l'hopital ou j'allais le plus et le personnel soignant avait du mal à me croire quand je disais que je voulais m'en sortir car je posais toujours les mêmes questions, je m'en rappelle comme si c'était hier " si j'arrête l'hyperactivité est ce que je vais prendre beaucoup?", " est ce que je vais changer physiquement ?" , " ne plus rentrer dans mes vêtements?".


Ce fut donc une dur epreuve les hopitaux mais je suis heureuse d'avoir repris une vie normal mêle i j'avoie que des fois je suis angoissée comm ent j'ai pu accepter de rester la dedans??

Il faut se battre chaque jour car c'est dur dur mais ne jamais voir eke le mauvais coté des choses!
Ma vie  vaut le coup d'être vecut!

Pauline chabrandhttp://espoirdevivre.cowblog.fr/images/ExpressiontristesseinquietudeCorpshumainPersonnageCorpshumainPersonnage5267f.jpg

Vendredi 11 janvier 2013 à 11:48

 Je ne sais pas exactement quand cette maladie à commencé à prendre sa place dans mon cerveau, dans mon coeur et dans mon âme, ce que je sais c'est qu'elle s'y est bien prise sans que je ne m'en rende compte en ayant l'impression d'avoir me contrôle sur tout, sur ma vie et sur moi!
Mais c'était faux, j'allais entrée petit à petit dans l'enfer de la roue qui tourne tourne et tourne encore à en avoir des nausées , le tournis et l'envie de hurler, de crier!
Je me rappelle le début de tout cela comme si c'était hier cela remonte vers l'année 2008, j'ai eu des problémes importants de surpoids de la maternelle au lycée et j'ai eu beaucoup de moqueries, mais ce n'est pas de ça que je souhaite parler avec  vous, j'en parlerais plus tard ,!
donc cette année 200_ à été le début de mon déclin, j'étais en première, , j'allais rencontrer en terminale et petit à petit sans que je m'en aperçoive je commençais à n'être plus la même , surtout au niveau alimentaire, je réduisais, puis après je mangeais des choses différents et essentiellement cuites à l'eau, beaucoup d'hyperactivité et chaque jour dans ma tête je me disais que c'était une victoire s j'arriverais à réduire encore un petit peu ma nourriture pour me sentir mieux, et liberer, de quoi?? Je ne le sais, peut être de ce que j'avais subis dans le passé, je voulais avoir une autre apparence et une autre façon d'être pour m'éloigner de mon passé..
Au fil des jours , des mois ,ce fut de pire en pire, au début je perdais du poids et je me sentais mieux dans ma peau car j'avais quelques kilos en trop mais après, c'est deenu de pire en pire et mon entourage commençait à se poser de squestions, et comme j'avais deja eu une soeur qui fut anorexique, ils ont vite compris.
Un jour d'été 2009, j'avais une baisse de moral et je ne voulais plus passer mon bac car au fond de moi je ne m'en sentais pas capaable mais finalement grâce à ma famille qui m'a reboosté j'ai réussi à l'avoir, cet été là, peu de temps avant que je rentre pour l'université, ma famille s'inquiétait pour moi car je mangeais trés peu et je m'activais beaucoup et je commençais a devenir trés maigre, moi je ne m'en aperçevais pas encore, comme si je n'étais plus dans la réalité.
Un jour ma mère me dit " tu es en train de tomber dans l'anorexie" et je niais toujours.
Et un jour ,, peu de temps après mon début d'année uniersitaire dans le milieu des arts et du spectacle eh bien j'avais du mal à monter l'escalier tellement j'étais faible et mes copines avaient peur pour moi, et surtout ma famille.
On se parlérent et tout cela et j'accepté d'aller en consultation dans un centre d'addictologie qui s'occuper des troubles du comportements alimentaires pour m'inscrire au programme pasta, un programme qui aidé a remanger et tout cela, j'étais donc décid& à faire la démarche et j'allais un jour à se rendez vous avec mon père.
Mais qu'elle ne fut pas ma suprise quand le docteur qui m'examina me dit que j'avais 40 de pulsation, , 7 de tension et un poids de 37 kilos et qu'il fallait que je sois hospitaliser dans l'aprés midi même pour une durée indeterminé dans leur service.
Je n'en croyais pas mes horaires et m'effondras dans les bras de ma mère en lui apprenant la nouvelle, ma famille été triste que je dus être hospitalisée mais d'un autre côté ma mère me disait que c'était une bonne décision, que j'allais m'en sortir et que bientôt je pourrais reprendre mes études, et c'était bien sur ce que je voulais et qui me motivait à m'en sortir.
Ce fut donc vers debut octobre 2009 que j'effectuée ma première hospitalisation pour anorexie mentale et que je me retrouvis seule, avec les infirmières dans le couloir à voir partir mes parents, bientot ce n'était plus que des silhouettes et ensuite j'étais seule.. triste et seule, desemparée et seule je me demandais comment j'avais pu en arriver là et même si c'était difficile je voulais m'en sortir et montrer à mes parents que je pouvais me battre et être forte...seulement ce n'était que le commencement des galères et je vous le dis, à vous qui en me lisant vous dites que vous n'êtes pas dans l'anorexie alors que vous êtes obnubliés par votre poids et votre apparence, poser vous les bonnes questions sur vous même, avez vous un comportement normal ou suspect avec les personnes qui vous entoure et la nourriture??
Reflechissez à tous cela!!
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